Le pétrole remonte, les réserves américaines reculent selon le DoE
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52,37 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 74 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 61 cents à 49,27 dollars.
"Les cours ont profité de la baisse de 1,75 million de barils publié par le DoE, qui contredisent les estimations de l'API (American Petroleum Institute, fédération privée) qui faisaient état d'une hausse de 880.000 barils", a commenté Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
Lors de la semaine achevée le 12 mai, les réserves commerciales de brut ont reculé de 1,8 million de barils pour revenir à 520,8 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une baisse de quelque 2,7 millions.
"La baisse des réserves était moins forte que les analystes ne l'attendaient, mais elle a suffi à pousser les prix plus haut, surtout que le dollar était affaibli par Donald Trump", a commenté Chris Beauchamp, analyste chez IG.
La faiblesse du dollar, pénalisé par les scandales en série qui entravent la présidence de Donald Trump et ont mis entre parenthèses les projets de réforme fiscale, profite aux investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils, puisque ces derniers sont libellés en devise américaine.
"Tout dépend désormais de la réunion de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de savoir s'ils pourront s'aligner pour étendre leurs baisses de production, et si possible les intensifier", a ajouté Chris Beauchamp.
(c) AFP