Le pétrole stable, premières données négatives sur les réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 51,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 12 cents à 48,54 dollars.
"Les données hebdomadaires de la fédération professionnelle de l'API (American petroleum institute) ont fait état d'une hausse des réserves américaines, ce qui a pesé sur les cours", ont expliqué les analystes de JBC Energy.
L'API publie ses données avant les chiffres officiels du Département américain de l'Energie, jugés plus fiables par les marchés et attendus en cours de séance.
Pour la semaine achevée le 12 mai, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2,67 millions de barils, une baisse de celles d'essence d'un million de barils et une baisse des produits distillés de 1,45 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
La hausse des réserves américaines depuis le début de l'année est vue par les marchés comme une des preuves de la persistance de la surabondance de l'offre, malgré les efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour rééquilibrer le marché.
La semaine dernière, la baisse des réserves américaines, selon les données officielles du Département américain de l'Energie (DoE), avait lancé le rebond des cours, confirmé cette semaine par l'annonce par l'Arabie Saoudite et par la Russie que ces deux plus grands producteurs mondiaux défendraient un renouvellement de l'accord de limitation de la production de l'OPEP et de ses partenaires.
"Ceci dit, il faut reconnaître que la production d'autres sources monte, comme le pétrole de schiste américain ou en Libye et au Nigeria", ont-ils reconnu.