Le pétrole monte, l'Arabie saoudite et la Russie convainquent les marchés
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,31 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 1,35 dollar à 49,19 dollars.
Les deux plus grands producteurs mondiaux ont annoncé dans un communiqué commun être en faveur d'une prolongation de l'accord de réduction de la production jusqu'en mars 2018.
"L'Arabie saoudite communiquait déjà sa volonté de reconduire l'accord, tout comme d'autres pays de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), mais la Russie avait jusque là été plus prudente", a commenté Harry Tchilinguirian, analyste chez BNP Paribas.
L'accord, conclu fin 2016 par l'OPEP et par d'autres producteurs, dont la Russie, engageait les pays sur le premier semestre 2017 et visait à réduire les réserves mondiales.
"La Russie et l'Arabie saoudite ont fait une petite surprise aux marchés en s'accordant sur une extension de l'accord de neuf mois, là où les investisseurs attendaient six mois", a précisé l'analyste.
Les cours restaient cependant bien en deçà de leurs plus hauts de l'année, atteints début 2017.
La production américaine, qui augmente sans cesse depuis le début de l'année, est montrée du doigt comme la grande coupable du déséquilibre prolongé du marché.
"Il faut également s'attendre à l'inattendu en ce qui concerne le cartel, et les marchés restent prudemment optimistes avant la réunion de l'OPEP du 25 mai", a ajouté Lukman Otunuga.
(c) AFP