Le pétrole grimpe, l'Arabie Saoudite et la Russie prêtes à renouveler l'accord
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,56 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 1,54 dollar à 49,38 dollars.
La Russie et l'Arabie Saoudite se sont prononcés lundi à Pékin en faveur d'une extension de l'accord de réduction de la production jusqu'en mars 2018.
"Quand les deux plus grands producteurs de pétrole du monde s'entendent pour étendre les baisses de production, le marché écoute, et la hausse des prix n'est pas une surprise car la rhétorique fait effet. Elle doit cependant être suivie d'une action dans deux semaines", a prévenu Tamas Varga, analyste chez PVM.
Moscou et Ryad consulteront les autres pays producteurs de pétrole avant le 25 mai afin de "parvenir à un consensus complet" sur une prolongation pour 9 mois de l'accord de réduction de la production, ont indiqué les ministres saoudien et russe dans un communiqué.
Les prix restaient en effet loin des sommets en plusieurs années atteints début janvier, quand l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, avaient annoncé l'accord qui les liait au premier semestre.
"Le cartel semble récolter des fruits de plus en plus pauvres de ces annonces. Ils auront besoin de frapper un grand coup lors de leur réunion à Vienne pour éviter que les marchés soient déçus", a estimé Chris Beauchamp, analyste chez IG.