Le pétrole monte toujours, toujours aidé par la baisse des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 50,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 70 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 68 cents à 48,01 dollars.
"Les cours du brut ont accentué les gains enregistrés ces derniers jours grâce à la forte baisse des stocks de brut aux États-Unis", a observé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Les réserves américaines ont fortement reculé la semaine achevée le 5 mai, selon les données publiées par le Département américain de l'Énergie mercredi, ce qui pourrait signaler que les efforts de baisse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires ont un effet sur le marché.
"Il est probablement trop tôt pour estimer que la baisse enregistrée depuis un mois est finie, mais les données de mercredi sont encourageantes", a noté Tamas Varga, analyste chez PVM, qui souligne également que l'Algérie et l'Irak ont rejoint la liste des pays de l'OPEP qui sont en faveur d'un renouvellement de l'accord de limitation de la production.
"Ce qui sera décidé lors de la réunion (qui aura lieu le 25 mai à Vienne, NDLR) est encore incertain, mais cela fixera la tendance pour les prix du brut pour le second semestre", a-t-il assuré.
Dans son rapport mensuel publié jeudi, le cartel a estimé que le rééquilibrage du marché pétrolier nécessite un "effort collectif" de la part de tous les producteurs, et table sur une production encore plus élevée qu'anticipé jusqu'ici dans les pays hors OPEP en 2017, essentiellement les États-Unis.