Le pétrole rebondit grâce à la chute des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 50,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,59 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 1,61 dollar à 47,49 dollars.
"Les prix ont grimpé car la forte baisse des réserves publiée par l'API (fédération privée de l'American Petroleum Institute) a été confirmée par les données officielles", qui font état d'une cinquième semaine consécutive de baisse des réserves de brut, a noté Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
Les données publiées par l'EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l'Énergie ou DoE) ont fait état d'une baisse marquée des réserves des Etats-Unis de brut.
Pour la semaine achevée le 5 avril, les réserves de brut ont reculé de 5,2 millions de barils, celles d'essence de 200.000 barils et celles de produits distillés de 1,6 million de barils.
"C'est la plus forte baisse des réserves de brut depuis le début de l'année. Malgré les craintes des marchés, qui pensent que l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) ne parviendra pas à écluser les réserves mondiales en baissant sa production, il est clair qu'à de rares exceptions, les réserves sont en baisse depuis leur plus haut atteint début février", a estimé Joshua Mahony, analyste chez IG.
(c) AFP