Le pétrole monte, les réserves américaines auraient baissé
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 49 cents à 46,37 dollars.
"Selon l'API, les réserves de brut ont chuté de 5,79 millions de barils la semaine dernière, et les données de l'EIA (Energy Information Administration, agence du département américain de l'Énergie ou DoE) devraient confirmer cette tendance", a commenté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
Les données du DoE, qui sont publiées en cours de séance européenne le mercredi, sont jugées plus fiables que celles de l'API.
Pour la semaine achevée le 5 mai, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils, une hausse des réserves d'essence de 350.000 barils, et une baisse des réserves de produits distillés de 800.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
Les marchés gardaient cependant un oeil sur les indicateurs du marché à plus long terme.
"L'EIA a donné mardi (dans son rapport mensuel) un signal très négatif, car si l'agence est optimiste sur la croissance de la demande, elle estime que la production des pays non-membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) allait s'envoler", ont prévenu les analystes de PVM.
(c) AFP