Le pétrole recule, la Libye augmente sa production
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 39 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 38 cents à 46,05 dollars.
"Les récentes déclarations qui font état d'une extension de la durée de l'accord de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) jusqu'en 2018 ne semblent pas profiter au pétrole à court terme, car des pays comme la Libye pompent de plus en plus", a noté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Alors que l'OPEP s'efforce de limiter sa production pour permettre au marché de retrouver l'équilibre, la Libye, à qui le cartel avait accordé de pomper à plein régime pour compenser les perturbations causées par les conflits armés dans le pays, a atteint une production à son plus haut niveau depuis plus de deux ans, rapporte l'agence Bloomberg.
"La possibilité d'une baisse des réserves est de plus en plus difficile, surtout alors que la production de pétrole de schiste repart en trombe aux Etats-Unis", a ajouté l'analyste.
Les réserves américaines, dont les données hebdomadaires seront publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE), fourniront un indice sur l'évolution du marché.
Pour la semaine achevée le 5 mai, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils, une hausse des réserves d'essence de 350.000 barils, et une baisse des réserves de produits distillés de 800.000 barils, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.