Le pétrole stable, le marché attend les réserves américaines
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en légère hausse de 2 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin prenait un cent à 46,44 dollars.
"L'OPEP teste les réactions du marché à différents scénarios, mais ce dernier n'est pas vraiment impressionné. Si le cartel veut vraiment réduire les réserves mondiales, particulièrement dans les marchés les plus visibles, les coupes de production doivent être plus rapides que les hausses d'extraction de pétrole de schiste", a prévenu Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Plusieurs participants à l'accord de l'OPEP et de ses partenaires, qui limitent leur production au premier semestre 2017 pour écluser les réserves mondiales, ont laissé entendre que l'accord pourrait être renouvelé jusqu'à fin 2017.
"En plus, la presse relaie la possibilité que les baisses (pratiquées au premier semestre) pourraient être intensifiées. Cela pourrait avoir un sens vu la hausse de la production américaine, mais cela signifierait que l'OPEP et ses partenaires perdraient des parts de marché", ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Les données hebdomadaires sur les réserves américaines, publié par le Département américain de l'Energie (DoE) mercredi, restent le baromètre officiel de l'état du marché.
"Les réserves de brut ont reculé en avril, et celles de produits raffinés ont baissé plus que d'habitude au printemps", ont commenté les analystes de Commerzbank.
(c) AFP