Le pétrole recule malgré les efforts de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 37 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 29 cents à 45,93 dollars.
Alors que les prix du pétrole ont perdu plus de 10% en moins d'un mois, les responsables de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs partenaires s'efforcent de convaincre les marchés qu'ils sont prêts à renouveler l'accord qui limite leur production au premier semestre 2017.
L'Arabie Saoudite et la Russie, qui sont les deux plus grands producteurs mondiaux, se sont ainsi publiquement exprimé en ce sens lundi en début de séance européenne, suivis dans la journée par le ministre koweïtien du Pétrole.
"Le problème est que nous avons atteint un stade où la rhétorique ne suffit plus. Vu la baisse des prix à laquelle nous avons eu droit la semaine dernière, l'OPEP doit jouer le jeu. Si les réserves mondiales ne reculent pas drastiquement, rien de moins radical qu'un accord anticipé de l'organisation ne suffira à arrêter la baisse", a estimé Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group.
Les membres de l'OPEP doivent se réunir le 25 mai à Vienne pour leur réunion officielle, où l'avenir de l'accord devait être discuté.
"Vu la hausse de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, il ne suffira pas d'aller à la même vitesse. L'OPEP doit être prête à faire des coupes plus franches dans sa production", a pour sa part jugé Chris Beauchamp, analyste chez IG.
(c) AFP