Le pétrole baisse un peu à New York, sourd à l'Arabie saoudite et à la Russie
New York: Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse lundi à New York et repris leur trajectoire des semaines précédentes, le marché restant sourd aux déclarations encourageantes de l'Arabie saoudite et de la Russie sur une prolongation des quotas de production.Vers 13H15 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 20 cents à 46,02 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Je pense que le marché continue d'assimiler ses lourdes pertes", a commenté John Kilduff de Again Capital.
Deux des plus grands producteurs de pétrole, l'Arabie saoudite et la Russie, ont essayé de redonner un peu d'élan aux prix lundi en évoquant une prolongation de l'accord de réduction de la production, sans que les cours en profitent pour l'instant.
"Le marché s'est lassé et l'accord, entré dans son cinquième mois, n'a pas prouvé son efficacité. On n'a pas vu les stocks mondiaux baisser autant qu'ils auraient dû en fonction de l'accord", a commenté John Kilduff.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont l'Arabie saoudite est le membre dominant, et onze autres producteurs, au premier rang desquels la Russie, doivent se prononcer fin mai sur une possible prolongation d'un accord de limitation de l'offre entré en vigueur en janvier pour une période initiale de six mois.
"La Russie est solidaire des efforts de nos partenaires pour rééquilibrer le marché et estime que l'initiative commune pour stabiliser le marché mondial est actuellement effective", a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par par des agences d'information.
Dans le même temps, le ministre saoudien de l'Energie Khaled al-Faleh s'est dit "plutôt confiant que l'accord sera prolongé sur la deuxième moitié de l'année et probablement au-delà", selon l'agence d'information financière Bloomberg.
Signe du dynamisme de la production américaine, un indicateur avancé, le nombre de puits de forages en activité a de nouveau augmenté, selon le décompte hebdomadaire publié vendredi par le groupe privé Baker Hughes.
(c) AFP
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