Le pétrole stable, l'Opep rassure quand les Etats-Unis inquiètent
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de un cent par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait un cent à 46,21 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires s'évertuent à convaincre les marchés qu'ils étendront leur accord de baisse de la production au delà du premier semestre 2017.
"Le ministre saoudien de l'Energie (Khaled al-Faleh) a déclaré que les baisses de production pourraient être étendues jusqu'à la fin de l'année. Mais avec la hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis, les marchés attendent désormais que l'OPEP intensifie ses baisses de production", a prévenu Naeem Aslam, analyste chez Think Markets.
Le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a pour sa part affirmé qu'une extension de l'accord aiderait au rééquilibrage du marché, selon l'agence Bloomberg.
Alors que les deux plus grands producteurs mondiaux cherchent ainsi à courber l'échine de l'offre mondiale, l'activité des pétroliers américains continue pour sa part de s'intensifier, comme le montre la hausse du nombre de puits actifs selon les données publiées par le groupe privé Baker Hughes vendredi.
"Les prix de l'or noir sont sous pression, mais nous prévoyons toujours que le marché se rééquilibrera dans les prochains mois", ont argué les analystes de Morgan Stanley.
"Mais des risques apparaissent dès 2018, et nous nous attendons à ce que le marché soit à nouveau déséquilibré" par une production américaine très élevée et par des extractions reparties de plus belles chez les membres de l'OPEP.