Le pétrole remonte, mais la surproduction inquiète toujours
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 79 cents à 46,31 dollars.
"Les prix du pétrole ont rebondi dans l'après-midi en Europe, mais il s'agit probablement d'un rebond déclenché par des achats techniques, car il n'y a pas de raison fondamentale à cette hausse", a estimé Chris Beauchamp, analyste chez IG Market.
"La production américaine atteint désormais plus de 9 millions de barils par jour, et est en hausse de plus de 10% par rapport à la mi-2016, ce qui réduit à néant les efforts de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour rééquilibrer le marché", ont estimé les analystes de Inenco.
"Des représentants du cartel disent être prêts à reconduire l'accord, mais ils ne semblent pas pour autant partant pour intensifier les baisses de production, comme certains analystes le jugent nécessaires", ont-ils ajouté.
L'OPEP a réduit sa production sur les six premiers mois de 2017 pour limiter la surproduction mondiale, ce qui permettrait d'écluser les réserves mondiales trop abondantes.
"Le cours du brut a perdu tous les gains dus aux réunions de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), ce qui veut dire qu'à ce jour, les pays du cartel ont des revenus liés au pétrole inférieurs à l'année précédente, puisqu'ils ont abaissé leur production", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFP