Le pétrole stagne à New York au terme d'une semaine catastrophique
Vers 13H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, valait 45,52 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), soit son niveau de clôture de la veille.
"Cette semaine, l'évolution des cours a été cruciale", a résumé Matt Smith, de ClipperData, ne citant pas d'élément saillant sur le marché vendredi.
"On est passé sous des seuils symboliques, ce qui a déclenché de nouvelles vagues de baisse", a expliqué M. Smith, y voyant un effet auto-réalisateur. "Cela veut dire que l'on risque d'assister à de nouvelles baisses ces prochaines semaines."
En général, les analystes, dont certains avaient jugé excessive la bonne évolution des cours au début du printemps, peinent à trouver une raison concrète à ce brusque effondrement.
Vendredi, les fluctuations des cours semblaient se dérouler à la marge, en suivant de façon inversée celles du dollar, dont la force a tendance à nuire au marché pétrolier, libellé en monnaie américaine.
Les observateurs s'attendent notamment à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) annonce dans quelques semaines la prolongation de plafonds de production, qui courent actuellement jusqu'à la fin mai, et estiment que cela pourrait relancer le marché.
"La chute des cours est maintenant devenue excessive, donc on peut s'attendre à une stabilisation et un mouvement contraire", ont jugé dans une note les experts de Commerzbank.
(c) AFP