Le pétrole descend face à un dollar fort et à la production américaine
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 50,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 40 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 37 cents à 47,45 dollars.
"Les données publiées par le Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves américaines ont conduit à une baisse car la baisse des réserves de brut est bien inférieure à celle donnée plus tôt par l'American Petroleum Institute (API)", fédération privée dont les données sont jugées moins fiables par les marchés, ont expliqué les analystes de Natixis.
"Le pétrole s'en est bien sorti, quand les autres matières premières, comme les métaux, ont fortement reculé avec la hausse du dollar", ont argué les analystes de Commerzbank.
La Réserve fédérale américaine (Fed) s'est montrée confiante mercredi sur l'économie américaine, ce qui devrait lui permettre de relever ses taux directeurs dans les prochains mois, ont jugé les marchés.
Cette attente d'une hausse des taux fait grimper le dollar, ce qui entraîne une montée du prix du baril pour les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter du pétrole, libellé en monnaie américaine.
"La production américaine de brut a augmenté pour la onzième semaine consécutive, et se situe désormais à 9,3 millions de barils par jour, à son plus haut niveau depuis août 2015", ont néanmoins souligné les analystes de Commerzbank.
(c) AFP