Le pétrole limite ses gains, les réserves américaines déçoivent
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 50,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait un cent à 47,65 dollars.
Lors de la semaine achevée le 28 avril, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900.000 barils pour revenir à 527,8 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un repli de trois millions.
"Nous estimons que les données du jour sont plutôt neutres, la baisse des réserves de brut est moindre que ce qu'espéraient les marchés, probablement parce que les importations sont plus élevées qu'on ne l'attendait", ont estimé les analystes de DNB.
La baisse des réserves américaines était attendue des marchés alors que les investisseurs espèrent une preuve que les réserves mondiales s'amoindrissent.
Depuis début 2017, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) applique un accord de limitation de sa production dans ce but, mais les producteurs américains ont relancé leurs extractions, ce qui limite les baisses de production.
(c) AFP