USA: baisse moindre que prévu des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 28 avril, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900.000 barils pour revenir à 527,8 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un repli de trois millions.
En tenant compte d'un abaissement de 1,5 million de barils des réserves stratégiques, les stocks totaux de brut ont reculé de 2,4 millions de barils.
A ce niveau, les réserves commerciales de brut, qui enchaînaient encore les records au début du printemps, s'inscrivent en hausse de 3,1% par rapport à la même époque de 2016 et restent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne dans cette période.
Du côté des stocks d'essence, en revanche, le DoE n'a annoncé qu'une hausse de 200.000 barils, alors que les économistes consultés par Bloomberg prévoyaient une avancée d'un million.
Ils affichent une baisse de 0,2% par rapport à la même période de l'année précédente et restent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Les réserves de produits distillés ont baissé de 600.000 barils, alors que les experts consultés par Bloomberg prévoyaient une hausse de deux millions.
Elles reculent de 4,2% par rapport à la même époque de 2016, mais se maintiennent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne dans cette période.
Baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes dans un contexte d'accélération incessante de l'activité des compagnies pétrolières aux Etats-Unis, la production américaine a encore monté, de 28.000 barils par jour (b/j) à 9,293 millions de b/j.
Egalement scrutées, puisqu'ils servent de base à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont reculé de 700.000 barils à 66,7 millions.
Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte la diminution des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont avancé de 1,3 million de barils.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 93,3% de leurs capacités contre 94,1% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,6 millions de bj de produits pétroliers, soit un recul de 2,4% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 2,7% et celle de produits distillés a monté de 3,3%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP