Le pétrole peine à rebondir à l'ouverture à New York
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 5 cents à 48,79 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours, qui ont mal commencé la semaine la veille, tentaient de se relancer mais semblaient rencontrer des difficultés et hésitaient autour de l'équilibre sans actualité déterminante.
Le marché est sujet à une vague de doutes quant à une diminution prochaine de l'offre mondiale ; l'attention se porte largement sur des plafonds mis en oeuvre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays, comme la Russie, les investisseurs se demandant s'ils seront prolongés au-delà de la mi-2017.
Parmi les éléments encourageants mardi, "il y a des signes comme quoi les réserves hebdomadaires de brut ont beaucoup baissé" aux Etats-Unis, a avancé M. Larry.
Le département de l'Energie (DoE) publiera mercredi ses chiffres sur le sujet, particulièrement surveillés à un moment où les stocks de brut restent proches de records et la production américaine ne cesse d'accélérer.
A plus long terme,les analystes de Commerzbank rapportaient que des inquiétudes sur la demande, liées à des rumeurs sur une hausse des taxes sur l'essence par le gouvernement de Donald Trump, risquaient de s'ajouter aux préoccupations sur l'offre.
"Si les perspectives de demande devaient se détériorer aux Etats-Unis, on peut craindre que cela pèse bien plus sur les cours pétroliers à long terme que, par exemple, un échec de l'OPEP à trouver un accord sur ses baisses de production", ont-ils conclu dans une note.