Le pétrole remonte, espoirs sur l'Opep et les réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 51,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 31 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin gagnait 16 cents à 49 dollars.
Les cours de l'or noir effaçaient mardi leur baisse de lundi mais limitaient leur hausse alors que les affrontements armés ne perturbent plus l'activité des puits libyens.
"La production a retrouvé son plus haut niveau depuis trois ans en Libye. Par ailleurs, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis continue d'augmenter, et a atteint son plus haut niveau depuis avril 2015" selon le décompte du groupe privé Baker Hughes, a noté Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group, pour expliquer la baisse de la veille.
"Les prix pourraient remonter si les membres de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) faisaient une annonce inattendue pour stopper l'hémorragie des prix, ou si les réserves américaines augmentaient moins qu'attendu", a-t-elle ajouté.
La prochaine réunion officielle de l'OPEP se tiendra fin mai à Vienne, et des discussions sur l'avenir de l'accord de limitation de la production du cartel devraient s'y tenir, mais des responsables de l'Organisation ont estimé que l'accord pourrait être renouvelé avant cette échéance."Si l'OPEP parvient à maintenir sa production autour des 32 millions de barils par jour au deuxième semestre, le rééquilibrage du marché (but affiché du cartel pour justifier la limitation de sa production, NDLR) pourrait être une réalité dès fin 2017", ont estimé les analystes de PVM.
Quant aux réserves américaines, les données du Département américain de l'Energie sont attendues mercredi.
Les analystes attendent une baisse des réserves de brut de 3,25 millions de barils mais une hausse de celles d'essence d'un million de barils et une hausse des produits distillés de 1,5 million de barils pour la semaine achevée le 28 avril, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
(c) AFP