Le pétrole stable après des données mitigées sur les réserves américaines
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 52,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 8 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 24 cents à 49,80 dollars.
Les réserves américaines de brut ont reculé de 3,6 millions de barils la semaine achevée le 21 avril, alors que les analystes tablaient sur une baisse de 1,75 million de barils, selon un consensus compilé par Bloomberg.
Les données du DoE ont apporté un peu de soutien au marché du pétrole, "mais la hausse des réserves d'essence inquiète, car elle reflète un intérêt modéré de la demande américaine alors que la saison de la conduite démarre", a commenté Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
Les réserves d'essence ont bondi de 3,4 millions de barils, alors que les analystes prévoyaient une hausse de seulement 500.000 barils.
"L'inquiétude des marchés sur les réserves des pays de l'OCDE se justifie, et le rééquilibrage des réserves mondiales semble perturbé", ont résumé les analystes de PVM.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires ont tenté d'accélérer le rééquilibrage en limitant leur production sur les six premiers mois de l'année, une mesure qui pourrait être renouvelée lors de la prochaine réunion du cartel, le 25 mai à Vienne.
(c) AFP