Le pétrole recule un peu, le marché attend les réserves américaines
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 51,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 12 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 20 cents à 49,03 dollars.
"Les prix de l'or noir restent sous pression, à la veille de la publication des données hebdomadaires sur les réserves américaines, alors que le nombre de puits actifs aux Etats-Unis continue d'augmenter", a commenté Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Le Département américain de l'Energie (DoE) publiera mercredi en cours de séance européenne ses chiffres sur les réserves arrêtées au vendredi 21 avril.
Les analystes tablent sur une baisse de 1,75 million de baril des réserves de brut, une hausse de 500.000 barils des réserves d'essence, et une baisse de 1 million de barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
Depuis le début de l'année, l'industrie américaine du pétrole a augmenté son nombre de puits actifs, profitant de la baisse de la production des pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, qui se sont accordés pour limiter leur production et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
"La production américaine élimine l'optimisme né de la perspective que l'OPEP renouvellera son accord", a ajouté Michael Hewson.
"Le ministre russe de l'Energie (dont le pays ne fait pas partie de l'OPEP mais s'est jointe aux efforts du cartel) ne s'est pas prononcé pour ou contre un renouvellement de l'accord. La Russie a également détrôné l'Arabie Saoudite comme premier exportateur de pétrole vers la Chine", ont noté les analystes de PVM.