Le pétrole peine à rebondir, la Russie inquiète les marchés
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 51,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 12 cents à 49,35 dollars.
"La force de l'euro, ou plutôt la faiblesse du dollar devrait donner un coup de fouet aux prix du pétrole. Mais ces derniers temps, les questions de production inquiètent plus les marchés que l'économie mondiale", ont noté les analystes de PVM.
Alors que le déséquilibre du marché a fait grimper les réserves mondiales de brut et pèse sur les cours, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a convaincu d'autres grands producteurs de se joindre au cartel pour limiter leurs extractions sur les six premiers mois de 2017.
Mais les entreprises américaines ont augmenté la cadence de leurs extractions, profitant de la hausse des prix.
Si les pays du Golfe paraissent dores et déjà prêts à renouveler l'accord, la Russie, un des plus grands producteurs mais qui ne fait pas partie du cartel, est plus réticente.
"Selon le vice-premier ministre russe Arkady Dvorkovich, la Russie pourrait augmenter sa production à son plus haut niveau en trente ans" si l'accord n'est pas renouvelé, ont souligné les analystes de PVM.
(c) AFP