Le pétrole repart en petite baisse dans un marché hésitant
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 51,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 40 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 42 cents à 49,20 dollars.
Les cours du baril de brut sont ainsi tombés vers 14H45 GMT à 51,42 dollars à Londres et 49,03 dollars à New York, de nouveaux plus bas en près d'un mois, accentuant un recul alimenté la semaine dernière par la révision à la hausse des prévisions de production du Département américain de l'Énergie (DoE).
La vigueur de la production américaine pesait d'autant plus dans un contexte d'offre mondiale surabondante.
Mais la baisse des cours était freinée par les tentatives de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires -- qui limitent leur production depuis le début de l'année -- de rassurer les marchés.
Les cours s'étaient en effet repris lundi après que le comité technique de l'OPEP a recommandé une extension de six mois de l'accord.
Le comité technique, mis en place pour observer les baisses de production des pays participants et estimer si ces efforts conduisent à la baisse des réserves mondiales souhaitées, n'a pas de pouvoir décisionnaire.
"Si l'OPEP renouvelle son accord, les réserves des pays de l'OCDE devraient retrouver leur moyenne sur cinq ans au deuxième semestre de l'année", ont commenté les analystes de Société Générale.
(c) AFP