Le pétrole rebondit, l'Arabie Saoudite à la rescousse
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 53,34 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 41 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai, dont c'est le dernier jour de cotation, montait de 35 cents à 50,79 dollars.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires se sont engagés fin 2016 à limiter leurs extractions au premier semestre 2017, ce qui permettrait d'entamer les réserves mondiales et de rééquilibrer le marché.
"Nous pourrions être amenés à prolonger pour atteindre l'objectif (...) du niveau des stocks" dans les pays consommateurs, a déclaré Khaled al-Faleh, ministre de l'Energie, lors d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.
Comme l'Arabie Saoudite est la figure de proue de l'OPEP, "une extension de l'accord est désormais presque assurée, mais reste à définir le calendrier de cette extension. Il y a un risque que l'on passe à un système de revue de l'accord tous les trois mois, plutôt que tous les six mois", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les pays membres de l'accord craignent en effet de perdre trop de part de marché aux producteurs privés. Les groupes indépendants américains, en particulier, dont les gisements de pétrole non conventionnel sont particulièrement coûteux à exploiter, ont profité de la hausse des prix pour relancer de plus belle leur activité.
L'OPEP et ses partenaires se réuniront fin mai à Vienne pour décider de l'avenir de l'accord.