Le pétrole recule, la baisse trop faible des réserves américaines décoit
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 53,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 92 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 87 cents à 51,53 dollars.
En cause, la baisse moins marquée de prévu des stocks américains, selon les données publiées par le Département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 14 avril, les réserves commerciales de brut ont reculé d'un million de barils pour revenir à 532,3 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une baisse de 1,4 million.
"Les réserves de brut commencent à reculer car de nombreuses raffineries reprennent leur activité après une période de maintenance", ont expliqué les analystes de DNB Markets, qui notent cependant que "la production nationale augmente".
"Le problème de surproduction du marché risque de rester la problématique majeure du marché et de limiter les gains des prix à moyen terme", a expliqué Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
Pour faire face à la sur-offre du marché, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a conclu un accord pour limiter sa production au premier semestre de 2017.
Un renouvellement de l'accord devrait être discuté lors de la prochaine réunion du cartel, fin mai à Vienne.
(c) AFP