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Le pétrole baisse un peu à New York, l'offre inquiétant aux USA

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse mardi à New York, souffrant d'estimations du gouvernement américain sur une nouvelle accélération de la production liée au schiste aux Etats-Unis.
Vers 13H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 33 cents à 52,32 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"De nouveau, des estimations tablent sur une accélération mensuelle de la production américaine de pétrole de schiste, avec 120.000 barils par jour (bj) de plus le mois prochain", a mis en avant John Kilduff, d'Again Capital. "C'est en train de peser sur les cours."

Dans son rapport mensuel sur le pétrole de schiste, le département de l'Energie (DoE) a considérablement révisé en hausse ses prévisions sur l'activité dans le secteur, s'attendant maintenant pour mai à la plus forte progression de la production depuis deux ans.

"Cela continue à limiter les effets des accords de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter la production", a remarqué M. Kilduff, estimant au passage que les estimations du DoE avaient éclipsé sur le marché des données indépendantes témoignant, elles, d'une forte baisse des exportations de l'Arabie saoudite, membre dominant du cartel.

De concert avec d'autres pays comme la Russie, les membres de l'OPEP s'imposent depuis janvier des plafonds de production, mais certains observateurs craignent que la reprise de l'activité américaine les décourage de prolonger ces accords au-delà de la mi-2017.

"La bataille entre les producteurs de schiste et les cheiks n'est définitivement pas finie, car tous les efforts de l'OPEP pour créer un déficit de l'offre sont torpillés par les producteurs non-membres du cartel, et surtout par les Etats-Unis", ont conclu dans une note les experts de Commerzbank.

(c) AFP

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