Le pétrole recule, la production américaine continue d'augmenter
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 54,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 42 cents à 52,23 dollars.
"L'agence prévoit une hausse des extractions de 123.000 barils par jour en mai, ce qui représenterait la plus forte hausse depuis deux ans et pousserait la production à 5,19 millions de barils par jour", ont noté les analystes de PVM.
"Depuis le début de l'année, les extractions de pétrole de schiste auraient donc augmenté de 9%. Selon les données (du groupe privé) Baker Hughes, le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a augmenté pour la treizième semaine consécutive pour atteindre 683 puits, à son plus haut niveau depuis avril 2015", ont noté les analystes de Commerzbank.
"La bataille entre les producteurs de schiste et les sheiks n'est définitivement pas finie, car tous les efforts de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour créer un déficit de l'offre sont torpillés par les producteurs non-membres du cartel, et surtout par les Etats-Unis", ont-ils ajouté.
L'OPEP, qui a tenté de rééquilibrer le marché en s'accordant pour limiter sa production sur le premier semestre 2017, pourrait renouveler cet accord jusqu'à la fin de l'année lors de sa prochaine réunion, fin mai à Vienne.
(c) AFP