Le pétrole ouvre en très légère hausse à New York, résistant à l'AIE
Vers 13H25 GMT, le prix du baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 15 cents à 53,26 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"L'AIE, même si elle a dit que l'on se rapprochait de l'équilibre (du marché), a révisé sa prévision de demande pour cette année", a mis en avant Matt Smith de ClipperData.
En parallèle à ce ralentissement de la demande, l'offre devrait être gonflée par la production des pays producteurs qui ne sont pas membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), au premier rang desquels les Etats-Unis.
A ce sujet, les extractions de brut ont encore progressé la semaine dernière aux Etats-Unis selon les chiffres du département américain de l'Energie (DoE), même si les stocks ont reculé.
Du côté de l'OPEP, le cartel affiche un taux de respect des quotas important pour le mois de mars mais des interrogations persistent sur une éventuelle prolongation des accords de limitation de l'offre au delà du premier semestre.
Toujours concernant l'équilibre global du marché, les analystes de Commerzbank s'interrogeaient sur la signification d'une hausse des importations chinoises de brut au premier trimestre.
"Cela suggère que la demande de pétrole de la Chine reste ferme. Cependant la question émerge de savoir si les coupes dans la production se traduisent bien par une réduction de l'offre", se sont-ils demandé dans une note.
Les investisseurs se montraient toujours attentifs au dollar, qui se reprenait un peu après avoir lourdement chuté la veille face à la plupart des monnaies quand le président américain Donald Trump l'a jugé trop fort dans une interview au Wall Street Journal.
(c) AFP