Le pétrole stagne après une avalanche de données
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,88 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 2 cents à 53,09 dollars.
"Les réserves américaines ont reculé, selon les données du Département américain de l'Energie (DoE), mais la production américaine a encore augmenté. L'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) affirme se tenir à ses limitations de la production mais a augmenté ses prévisions de production pour les pays non-membres", ont souligné les analystes de Commerzbank.
Comme depuis le début de l'année, les marchés sont donc partagés entre la baisse de la production de l'OPEP, qui s'est accordée pour limiter ses extractions au premier semestre, et une offre en hausse des Etats-Unis, où les pétroliers indépendants augmentent la cadence.
"Selon les données de l'OPEP, même si l'accord actuel était renouvelé jusqu'à la fin de l'année, il y aurait une hausse des réserves mondiales au deuxième et au troisième trimestre et les stocks ne baisseraient qu'au quatrième trimestre", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) estime pour sa part que les réserves mondiales reculeraient sur tous les trimestres, a-t-il ajouté.
Enfin, les données des douanes chinoises pour le mois de mars étaient également analysées.
(c) AFP