Le pétrole recule, mais reste soutenu par les perturbations de production
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 33 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 21 cents à 52,87 dollars.
"Le plus haut en cinq semaines est dû à la fermeture du plus grand champ pétrolier de Libye (après des affrontements armés, NDLR), qui ont apaisé les craintes de surproduction", a commenté Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.
"L'incertitude géopolitique en Syrie ajoute aux spéculations sur une baisse de l'offre, ce qui soutient les prix", a-t-il souligné.
L'attaque aérienne américaine sur une base syrienne a mis en exergue les tensions entre les Etats-Unis et deux alliés du régime syrien, la Russie et l'Iran, qui sont par ailleurs de grands producteurs de pétrole.
Les investisseurs observeront par ailleurs les données hebdomadaires sur les réserves américaines, qui seront publiées mercredi en cours de séance européenne.
Les analystes attendent une baisse des réserves de brut de 1,75 million de baril pour la semaine achevée le 7 avril, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.
(c) AFP