Le pétrole recule, mais reste soutenu par le possible rééquilibrage du marché
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 16 cents à 52,92 dollars.
"Pour l'instant, la hausse de la demande a profité aux prix des produits raffinés. Mais le brut commence à suivre, car les capacités des raffineries mondiales vont augmenter de 5 millions de barils par jour d'ici à la fin du mois de juin, grâce à des fins de maintenance", ont expliqué les analystes d'UniCredit.
"Dans ce contexte, les marchés vont sentir le manque créé par la baisse de la production d'un million de barils par jour de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et celle de 400.000 barils par jour de ses partenaires", ont-ils ajouté.
L'accord de l'OPEP, conclu fin 2016, vise à rééquilibrer le marché mondial, mais la hausse de la production américaine et l'activité réduite des raffineries ont pour l'instant limité les gains des prix du pétrole.
"La hausse de la production de pétrole de schiste peut décourager les acheteurs de pétrole. L'American Petroleum Institute (API) publiera ses données sur les réserves américaines (après la clôture européenne, NDLR) ce qui donnera une idée de l'état de l'offre et de la demande", ont commenté les analystes de Inenco.
Les données de la fédération privée de l'API donnent un aperçu de la situation du marché avant la publication plus officielle du département américain de l'Energie (DoE).