Le pétrole au plus haut en un mois, la production libyenne en baisse
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,78 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai gagnait 64 cents à 52,88 dollars.
La hausse se poursuivait après la perturbation dimanche de la production libyenne, scrutée par les marchés car le pays a été exempté d'une limitation de ses extractions, contrairement aux autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
"La compagnie pétrolière nationale, la LNOC (Libyan National Oil Corporation) a déclaré l'état de force majeure sur le champ de Shahara, car il a été fermé dimanche, quand un groupe armé a bloqué l'oléoduc qui le relie à son terminal", ont noté les analystes de PVM.
Depuis deux semaines, les investisseurs semblent avoir repris espoir dans la capacité de l'OPEP à rééquilibrer le marché mondial, alors même que les pétroliers américains pompent de plus en plus de pétrole non conventionnel.
"Même si le nombre de puits américains actifs a augmenté pour la douzième semaine consécutive, ce qui limite légèrement la hausse, la confiance des marchés dans l'OPEP semble haute", a noté Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
(c) AFP