Le pétrole aidé par les frappes américaines en Syrie
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 55,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 38 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai gagnait 51 cents à 52,22 dollars.
"Il faut reconnaître que la Syrie n'est pas un producteur clef, mais ses alliés, la Russie et l'Iran, le sont. Les prix réagiront plus en fonction de leurs réactions que d'autre chose", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Les Etats-Unis ont bombardé une base aérienne en Syrie en riposte à une attaque chimique présumée du régime de Bachar al-Assad, le président américain exhortant les "nations civilisées" à faire cesser le carnage.
Le président russe Vladimir Poutine considère les frappes américaines comme une "agression contre un Etat souverain", a déclaré vendredi le Kremlin, principal allié du régime syrien.
"Les cours du pétrole ne prennent pour l'instant pas en compte le risque géopolitique omniprésent. La situation peut dégénérer très rapidement au Moyen-Orient, ce qui a été illustré par les frappes en Syrie", ont commenté les analystes de Natixis.
Ces derniers estiment par ailleurs que la hausse continue du nombre de puits de forage aux Etats-Unis pourrait s'estomper.
Le prochain décompte hebdomadaire des puits actifs aux Etats-Unis sera publié par Baker Hughes après la clôture européenne.
(c) AFP