Le pétrole stagne à New York, aidé par les frappes en Syrie
Vers 13H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, gagnait 3 cents à 51,73 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On dirait que la situation en Syrie a réveillé des inquiétudes", a résumé Kyle Cooper, de IAF Advisors. "C'est le principal moteur à l'oeuvre, même si les cours ont nettement ralenti par rapport à cette nuit".
Si la Syrie n'est pas elle-même un gros producteur de pétrole, la Russie et l'Iran sont des acteurs majeurs du marché et leurs prochaines réactions seront donc très surveillées.
"Les tensions géopolitiques reviennent sur le devant de la scène et c'est un nouvel élément à prendre en compte, celui-ci étant de nature à soutenir les cours", ont écrit les experts de Commerzbank, évoquant aussi l'effet positif de perturbations de l'offre au Canada.
Depuis plusieurs séances, les cours, qui avaient connu un coup de mou début mars, se reprennent, notamment grâce à un regain d'optimisme sur les effets de baisses de la production engagées par les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et d'autres pays.
En tout état de cause, l'actualité géopolitique "risque bien d'éclipser les chiffres de l'emploi américain (...) qui auraient en temps normal une influence majeure", a remarqué M. Cooper.
Toutefois, ces chiffres mensuels, qui comprennent notamment un recul du taux de chômage au plus bas depuis dix ans, ont paru peser par ricochet sur les cours pétroliers en favorisant manifestement un renforcement du dollar.
(c) AFP