Londres: Les cours du pétrole se reprenaient un peu mardi en fin d'échanges européens, aidés par des attentes d'une baisse des réserves américaines de brut mais restaient lestés par le redressement de la production libyenne.
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait
54,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
91 cents par rapport à la clôture de lundi. Le cours du Brent était monté mardi vers 15H25 GMT à
54,12 dollars, son niveau le plus élevé en quatre semaines.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai prenait
74 cents à
50,98 dollars, après être monté vers 15H25 GMT à
51,02 dollars, son niveau le plus fort en quatre semaines.
Les cours étaient soutenus mardi par des attentes d'une baisse des réserves américaines d'or noir, a observé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Selon la prévision médiane des analystes sondés par l'agence Bloomberg, les réserves de brut devraient avoir baissé de 700.000 barils lors de la semaine achevée le 31 mars.
Les stocks d'essence devraient avoir baissé de 2 millions de barils, et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) avoir reculé d'un million de barils.
Ces attentes contrebalançaient ainsi la pression exercée sur les cours plus tôt mardi par le redressement de la production libyenne.
"
La production a repris à Sharara, le plus grand champ pétrolier libyen", où l'état de force majeure sur le départ des cargaisons a été levé, ont observé les analystes de Commerzbank.
Les troubles en
Libye, membre de l'
OPEP et victime d'une guerre civile entre de multiples autorités concurrentes, avaient contribué à la reprise du marché fin mars.
Et cela avait poussé certains investisseurs spéculatifs à revendre certaines positions prises ces derniers jours quand ils comptaient sur une hausse des cours à court terme, selon des experts.
Par ailleurs, les investisseurs restaient attentifs à tout commentaire de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et de ses partenaires (dont la
Russie) sur une éventuelle extension au second semestre de l'accord de limitation de la production signé en fin d'année dernière.
(c) AFPCommenter Le pétrole se reprend un peu en attendant les stocks américains
Communauté prix du baril
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