Le pétrole se stabilise, la Libye pèse sur les cours
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 53,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi. Le cours du Brent était monté lundi à 53,74 dollars, son niveau le plus élevé en trois semaines et demie.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai cédait 2 cents à 50,22 dollars.
Les troubles en Libye, membre de l'OPEP et victime d'une guerre civile entre de multiples autorités concurrentes, avaient contribué à la reprise du marché fin mars.
"La production a repris à Sharara, le plus grand champ pétrolier libyen", où l'état de force majeure sur le départ des cargaisons a été levé, a-t-on observé chez Commerzbank.
Et "cela pourrait pousser les investisseurs spéculatifs à abandonner les positions prises ces derniers jours" quand ils comptaient sur une hausse des cours à court terme, ont poursuivi les experts.
En outre, les cours souffraient des doutes des investisseurs sur une possible extension au second semestre de l'accord de limitation de la production signé en fin d'année dernière par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et certains pays partenaires dont la Russie.
En outre, "un rebond du dollar mardi alimentait la pression baissière sur les échanges de brut", ont souligné Mike van Dulken et Henry Croft, analyste chez Accendo Markets.
(c) AFP