Le pétrole à l'équilibre, le nombre de puits américains actifs a augmenté
Vers 10H40 GMT (12H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 53,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 7 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai était à l'équilibre à 50,60 dollars.
"Les cours de l'or noir ont connu leur plus forte hausse hebdomadaire de 2017 la semaine dernière, mais cela n'empêche pas les prix d'enregistrer des baisses marquées sur l'ensemble du mois de mars", ont noté les analystes de Commerzbank.
"Pour l'instant, la baisse marquée du mois dernier ne se reflète pas dans les données sur les puits de pétrole américains collectées par (le groupe privé) Baker Hughes", ont-ils ajouté.
Les pétroliers privés américains ont profité de la baisse de la production des entreprises nationales des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour augmenter la cadence, réduisant l'effet de cette baisse qui visait à rééquilibrer le marché.
"Le nombre de puits actifs a augmenté de 10 la semaine dernière, pour atteindre 662 puits actifs. Avec la plus forte hausse sur un trimestre depuis six ans, la production américaine devrait encore augmenter, et si l'OPEP prolonge son accord, elle risque surtout de perdre des parts de marché", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
(c) AFP