Le pétrole recule, l'accord de l'Opep scruté par les marchés
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 52,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 31 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 15 cents à 50,20 dollars.
"Le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. reste ancré au-dessus des 50 dollars, mais la vigueur du dollar empêche les cours de remonter de façon plus durable", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
La vigueur du billet vert, qui sert de monnaie de référence aux cours du pétrole, pénalise les investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter leurs barils.
Les marchés continuent par ailleurs d'examiner la possibilité que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole étende son accord de limitation de la production.
Conclu fin 2016 pour les six premiers mois de l'année suivante, l'accord pourrait être renouvelé pour six mois de plus lors de la prochaine réunion du cartel, le 25 mai à Vienne.
Alors que l'objectif officiel de l'accord était d'entamer les réserves mondiales, les analystes regardent logiquement les niveaux de l'OCDE.
"Les réserves de pétrole raffiné ont diminué aux Etats-Unis, les réserves d'autres pays de l'OCDE ont diminué, et les stocks conservés sur des navires ont diminué de moitié", ont-ils résumé.
"Nous ne voyons pas pourquoi l'OPEP ressentirait le besoin de renouveler l'accord. Les réserves diminuaient d'elles-même au deuxième semestre 2016, et c'était avant l'accord", a-t-il tranché.
(c) AFP