En nette hausse, le pétrole finit au dessus des 50 dollars
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a avancé de 84 cents à 50,35 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le baril a ainsi terminé au dessus de la barre symbolique des 50 dollars, ce qui ne lui était pas arrivé à New York depuis plus de trois semaines.
"Le marché était orienté à la hausse, mais avait tendance à caler ce matin, quand le Koweït est arrivé et a indiqué qu'il soutenait des réductions (de production) de l'OPEP pour la seconde partie de l'année", a expliqué Bill Baruch de iiTrader.
La prolongation des accords de limitation de l'offre au-delà de leur période initiale de six mois est au centre des préoccupations d'un marché qui s'impatiente de voir les effets de ces quotas, mis en place par le cartel pétrolier et onze autre pays producteurs depuis le 1er janvier.
Dans ce contexte, les déclarations encourageantes du ministre du Pétrole du Koweït, Essam al-Marzouk, rapportées jeudi par l'agence Bloomberg, ont redonné un peu d'allant aux cours qui ont pris environ 5% sur la semaine, effaçant une partie de leurs pertes du début du mois quand le brut avait décroché de plus de 10%.
Ajustements de portefeuilles
"Ils vont devoir continuer à réduire tant que les Etats-Unis augmenteront leur production", a estimé Kyle Cooper de IAF Advisors.
ns la semaine les prix ont été stimulés par des "nouvelles venant de Libye, où la production aurait baissé de 250.000 barils par jour" à cause de troubles politiques, a rappelé Bill Baruch.
Au chapitre des nouvelles positives pour les cours, les investisseurs ont pris connaissance mercredi d'un niveau moins élevé que prévu des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis, même si elles restent records, selon les chiffres hebdomadaires du département de l'Energie (DoE).
Dans le même temps, et malgré une accélération de la cadence des raffineries, les stocks de produits dérivés ont reculé.
"Le déstockage a été provoqué par une demande solide pour l'essence et les produits distillés, ce qui est un signe positif", ont commenté les analystes de Commerzbank dans une note.
(c) AFP