Le pétrole recule après la hausse due aux réserves américaines
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 52,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 11 cents à 49,40 dollars.
"Les prix ont atteint en séance leur plus haut niveau depuis deux semaines car les données hebdomadaires du gouvernement américain sur les réserves des Etats-Unis ont montré une hausse moins élevée que prévu des stocks de brut, et une baisse plus marquée qu'attendu des réserves d'essence et de produits distillés", a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
"Les marchés pourraient bien avoir mis un terme à leur baisse. La hausse entamée (mardi) avec la perturbation de la production libyenne, qui produit 250.000 barils de moins par jour en raison de conflits armés, s'est confirmée avec les données américaines", a affirmé Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Le marché s'est également réjoui jeudi matin des propos du ministre russe de l'Energie, qui affirme que son pays a limité sa production de 200.000 barils", a-t-il ajouté.
La Russie s'était joint à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour un accord conclu fin 2016 pour limiter la production mondiale et permettre au marché de se rééquilibrer.
(c) AFP