Le pétrole monte, la croissance des réserves américaines s'atténue
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 52,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 88 cents à 49,25 dollars.
"Les prix avaient commencé à remonter ce matin, en partie à cause des fermetures causées par des conflits en Libye qui perturbent la production et les données du DoE ont confirmé la tendance que montraient les chiffres de l'American Petroleum Institute", fédération privée qui publie ses propres données avant ceux du DoE, a résumé Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.
Les réserves commerciales de brut ont progressé de 900.000 barils pour atteindre un niveau jamais vu à 534 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 2 millions.
En comptant les autres types de pétrole, comme l'essence ou les produits distillés, "les réserves américaines ont reculé de 3,9 millions de barils", ont souligné les analystes de DNB Markets, qui estiment que la publication du DoE devrait tirer les prix vers le haut.
"Les mauvaises nouvelles venues des réserves américaines de brut sont désormais dans le rétroviseur, et si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole arrive à renouveler son accord, les prix devraient remonter", ont-ils estimé.
(c) AFP