USA: légère hausse des stocks de brut, à un nouveau record
Lors de la semaine achevée le 24 mars, les réserves commerciales de brut ont progressé de 900.000 barils pour atteindre un niveau jamais vu à 534 millions, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 2 millions.
Le chiffre du DoE est également inférieur aux estimations publiées la veille par la fédération privée American Petroleum Institute (API).
Pour la quatrième semaine consécutive, les réserves stratégiques de brut ont été abaissées, cette fois de 700.000 barils.
Le DoE a également fait part d'un recul de 3,7 millions de barils des réserves d'essence tandis que les experts compilés par Bloomberg prévoyaient une baisse moins marquée, de 2 millions de barils.
Elles affichent un recul de 1,2% par rapport à la même période de l'année précédente mais se situent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Quant aux stocks de produits distillés, ils ont reculé de 2,5 millions de barils, les analystes interrogés par Bloomberg annonçant un recul moins important de 1,2 million de barils.
Ils signent un recul de 5,1% par rapport à la même époque de 2016, tout en restant dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne de cette période.
Baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes au moment où les compagnies accélèrent leur activité, la production américaine a encore monté de 18.000 barils par jour (bj) à 9,147 millions de bj.
Egalement scrutés de près car ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont reculé de 300.000 barils à 67,7 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains de produits pétroliers ont reculé de 3,9 millions de barils, sans prendre en compte l'abaissement des réserves stratégiques.
Les raffineries américaines ont nettement accéléré la cadence, fonctionnant à 89,3% de leurs capacités contre 87,4% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,6 millions de bj de produits pétroliers, soit une hausse de 0,7% par rapport à la même période de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 1,0% et celle de produits distillés a bondi de 13,1%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP