Le pétrole cherche une direction entre l'Opep et les Etats-Unis
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 50,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de un cent par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 23 cents à 47,74 dollars.
Le Comité technique d'application de l'accord de l'OPEP, qui vise à réduire la production de pétrole de nombreux pays pour permettre aux marchés de retrouver l'équilibre, s'est réuni ce week-end au Koweït, et a ouvert la porte à une reconduction de l'accord, qui n'engage pour l'instant ses acteurs que sur les six premiers mois de 2017.
"Nous pensons que le manque de réactivité des prix reflète une certaine déception que rien de plus concret ne soit ressorti de la réunion, ainsi qu'un scepticisme de plus en plus présent sur la possibilité que la baisse de la production soit renouvelée, ou même que cette baisse suffise à rééquilibrer le marché", ont estimé les analystes de JBC Energy.
En effet, les extractions américaines de pétrole non conventionnel ont repris de plus belle depuis le début de l'année, et le nombre de puits actifs a atteint un plus haut en 18 mois aux Etats-Unis à 652 puits, selon les données du groupe privé Baker Hughes rapporté par des analystes.
Mais les analystes de Natixis trouvaient matière à se consoler du côté de la demande mondiale.
(c) AFP