Le pétrole stable avant la réunion technique de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 50,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 12 cents à 47,82 dollars.
Le pétrole "est resté sous la pression en raison d'une surabondance des stocks américains et de l'échec des restrictions de production de l'OPEP. Les expéditions de l'OPEP vers l'Asie, la plus grande et la plus florissante région consommatrice de pétrole au monde, ont augmenté de plus de 5% depuis janvier, ce qui suggère que le groupe de producteurs protège ses principaux clients contre les réductions", ont remarqué les analystes de Saxo Banque.
L'OPEP s'est engagée fin 2016 à réduire sa production au premier semestre 2017. Le comité de surveillance de cet accord, auquel se sont joints d'autres pays producteurs, doit se réunir ce week-end au Koweït.
"Il sera intéressant de voir ce qui va transparaître (de cette réunion). Cinq représentants de pays ayant signé l'accord seront présents. Une simple affirmation que les pays continuent de se soumettre aux limitations risque de ne pas être suffisant pour faire repartir les cours", ont prévenu les analystes de Commerzbank.
(c) AFP