Le pétrole peine à rebondir à New York
Vers 13H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 24 cents à 47,80 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Après une récente dégringolade, on commence à atteindre des limites", a résumé Matt Smith, de ClipperData, reconnaissant pour autant que le marché restait "sous la pression de l'annonce la veille d'une hausse des réserves (américaines)".
"A 533 millions de barils, les stocks de bruit américains se trouvent à un record", ont souligné dans une note les experts de Commerzbank. "Ils ont monté de 54 millions de barils depuis le début de l'année, malgré les baisses de production par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)."
L'OPEP met en oeuvre depuis le 1er janvier des accords de baisses de l'offre, de concert avec d'autres pays comme la Russie, mais les analystes estiment que ces pactes ont aussi encouragé les compagnies américaines à faire repartir leur activité.
Toutefois, certains observateurs avançaient que les marchés se focalisent trop sur les réserves américaines, les stocks des autres pays de l'OCDE ont commencé à reculer comme c'est l'objectif de l'OPEP.
"Le marché mondial est en train de passer d'une surabondance de l'offre à un déficit de la production", ont assuré les analystes de Barclays, jugeant les cours en mesure de se reprendre d'ici la mi-2017.
(c) AFP