Le pétrole ouvre en baisse à New York, pessimisme sur les stocks
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 48 cents à 47,76 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) publiées mardi ont encore fait grimper les inquiétudes sur une augmentation des réserves de pétrole aux Etats-Unis, qui évoluent déjà à des niveaux proches de records.
Les département de l'Energie (DoE) publiera ses données hebdomadaires mercredi vers 14H30 GMT et, dans l'ensemble, les analystes tablaient sur une hausse de 2,6 millions de barils de brut, selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"Les marchés continuent de s'inquiéter d'une augmentation de la production de pétrole non-conventionnel, particulièrement de pétrole de schiste américain mais aussi dans d'autres pays du monde", a mis en avant John Kilduff de TD Securities.
Cela pourrait anéantir les efforts de baisse des extractions réalisés depuis le début de l'année par l'OPEP et d'autres pays, dont la Russie, et pose surtout la question d'une éventuelle prolongation des accords de limitation de l'offre conclus par ces pays.
L'Arabie saoudite, qui en avait été le principal artisan, semble vouloir poser comme condition un engagement fort des autres pays notamment de la Russie.
A cela s'ajoute, "la possibilité que les Etats-Unis aient du mal à faire passer leur programme en faveur de la croissance avec les incertitudes entourant l'abrogation et le remplacement de l'Obamacare", a relevé Bart Melek.
Cela pèse "sur les perspectives de demande et provoque certainement une baisse de l'appétit pour le risque", a expliqué M. Melek.
(c) AFP