Le pétrole remonte, l'Opep tente de rassurer les marchés
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 32 cents à 48,54 dollars.
"Les cours du brut ont perdu du terrain hier même si la presse avait rapporté que des sources proches de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) estiment que le cartel devra étendre son accord pour entamer de façon significative les réserves mondiales", ont relevé les analystes de JBC Energy.
Les cours continuaient ainsi à évoluer au gré des commentaires de membres du cartel.
"Une série de gaffes de l'OPEP lors d'une conférence sur l'énergie, il y a deux semaines, a encore des conséquences aujourd'hui. Plusieurs déclarations contradictoires de ministres du pétrole ont laissé pensé qu'il serait difficile à l'OPEP d'étendre son accord au deuxième semestre 2017, et cela n'a pas plu à des investisseurs, déjà nerveux du fait de la hausse des réserves américaines", ont résumé les analystes de UniCredit.
L'OPEP s'est accordé avec d'autres pays producteurs pour limiter leur production au premier semestre de 2016, afin de rééquilibrer un marché sur lequel pèse une surabondance de l'offre, menant à une hausse des réserves mondiales.
Mais les stocks américains ont atteint des niveaux records en 2017, et les données hebdomadaires n'ont fait état que d'une seule baisse, la semaine dernière.
(c) AFP