Le pétrole recule, le nombre de puits américains inquiète
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 51,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat d'avril cédait 63 cents à 48,15 dollars.
Le nombre de puits actifs aux Etats-Unis a encore augmenté, selon les données du groupe privé Baker Hughes publiées vendredi soir, après la clôture européenne.
"Les extractions continuent d'augmenter aux Etats-Unis malgré la baisse récente des prix. Il y a 14 puits actifs de plus pour la semaine achevée le 17 mars. Avec 631 puits actifs au total, ils sont désormais au plus haut depuis septembre 2015", ont noté les analystes de Commerzbank.
Selon eux, le nombre de forages actifs ne sera pas affecté par la baisse des prix avant plusieurs semaines, et il faudrait par ailleurs que les prix soient sous les 50 dollars pour les contrats à plus long terme, ce qui n'est pas encore le cas.
D'autres analystes étaient encore plus pessimistes sur une possible baisse de la production américaine.
"Un certain nombre de producteurs américains ont déjà garanti leurs prix avec des contrats à terme, et ce jusqu'à la fin de la décennie. Cette résistance pose un gros problème pour les pays qui ont accepté l'accord de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire leur production et faire remonter les prix", a estimé David Scott, analyste chez Andrews Gwynne.