Le brut repart à la hausse après le statu quo de l'Opep sur ses quotas
Vers 13H30 GMT (15H30 HEC), le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en juillet s'établissait à 118,40 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,62 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,75 dollar à 100,84 dollars.
Les cours du brut, qui évoluaient en baisse en milieu d'échanges européens, se sont brutalement retournés après l'annonce que les ministres du Pétrole de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avaient échoué à s'entendre sur un relèvement de leurs quotas, prôné par plusieurs membres du cartel, dont l'Arabie Saoudite, lors d'une réunion organisée à Vienne.
"Les membres n'ont pas obtenu de consensus sur une modification de la production", a déclaré le secrétaire général de l'organisation Abdallah El-Badri lors d'une conférence de presse.
Plusieurs membres de l'Opep avaient demandé une augmentation des quotas fixés à 24,84 millions de barils par jour (mbj) depuis début 2009, pour répondre aux inquiétudes des pays consommateurs, échaudés par les prix élevés du brut et le ralentissement de la reprise économique mondiale.
Un comité de l'Opep avait recommandé une augmentation de 1 à 1,5 mbj, mais plusieurs pays membres, dont l'Iran et le Venezuela, avaient annoncé leur opposition à toute ouverture plus large du robinet de brut.