USA: très légère baisse inattendue des stocks de brut
Lors de la semaine achevée le 10 mars, les réserves commerciales de brut ont reculé de 200.000 barils pour atteindre 528,2 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse d'un peu plus de 3 millions de barils.
Ce léger recul avait toutefois été anticipé par les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) publiées comme d'habitude la veille.
Pour la deuxième semaine consécutive, les réserves stratégiques de brut ont à nouveau été abaissées, cette fois de 800.000 barils.
Le DoE a également fait état d'une baisse de 3,1 millions de barils des réserves d'essence, un peu plus marquée que le recul de 2 millions de barils que prévoyaient les experts de Bloomberg.
Elles s'affichent en recul de 1,4% par rapport à la même époque de 2016 et se situent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne à cette période.
En ce qui concerne les produits distillés (gazole, fioul de chauffage ...), ils ont reculé de 4,2 millions de barils, alors que les analystes de Bloomberg n'avaient tablé que sur une baisse de 1,5 million.
Par rapport à la même époque de l'année précédente, ils s'inscrivent en baisse de 2,5% mais restent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.
Bond à Cushing
Très surveillée par les analystes au moment où les compagnies accélèrent leur activité, la production américaine a encore monté de 21.000 barils par jour (bj), à 9,109 millions de bj.
Toutes catégories confondues, les stocks américains de produits pétroliers ont reculé de 8,6 millions de barils - ou de 7,8 millions sans prendre en compte l'abaissement des réserves stratégiques.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 85,1% de leurs capacités contre 85,9% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,8 millions de bj de produits pétroliers, soit une hausse de 0,3% par rapport à la même époque de 2016.
Pendant la même période, la demande d'essence a reculé de 4,5% mais celle de produits distillés a bondi de 13,4%, dans les deux cas sur un an.
(c) AFP